Ce document rapporte un exemple d'application de quelques concepts de la statistique descriptive sur l'utilisation de la réserve parlementaire par les  députés.

Réserve parlementaire

 

 

La publication des déclarations des députés concernant leur utilisation de la réserve parlementaire en 2014 sur le site https://www.regardscitoyens.org/wp-content/uploads/data/ constitue a priori une ressource importante pour dynamiser la vie démocratique (transparence et concertation) et améliorer l‘efficacité de l’État (meilleur pilotage des politiques publiques...).

 

Le portail data.gouv.fr, qui référence les données ouvertes au public ainsi que les réutilisations faites de ces données, compte de nombreux exemples d’associations réutilisant des données publiques ou contribuant elles-mêmes à la production de données d’intérêt général.

 

L'objet de ce chapitre est de montrer comment l'utilisation de quelques concepts de base de la statistique peuvent aider à questionner les a priori évoqués au premier paragraphe.

 

Le chapitre comprend troisparties. La première partie présente les informations fournies par le site "regardscitoyens.org" et quelques statistiques descriptives des subventions distribuées par les députés. La deuxième partie présente quelques statistiques sur les objectifs des subventions distribuées et les programmes politiques confortés. La troisième partie présente les informations fournies par l'UNEDIC et décrit les correspondances existant entre les subventions allouées par les députés et les caractéristiques socio-économiques des territoires qui en ont bénéficié.

 

 

1. Statistiques descriptives des subventions distribuées

 

11. Description des informations

 

Les déclarations des députés concernant l'utilisation de la réserve parlementaire (9) se présentent sous la forme d'un tableau qui comprend 13 689 lignes (les déclarations des députés) et 11 colonnes (les descripteurs des déclarations : le bénéficiaire de la subvention, son adresse postale, la nature du projet subventionné, le montant de la subvention allouée, le parlementaire transmetteur, son groupe politique, des liens vers des données relatives aux parlementaires ....

 

12. Analyse statistique des informations

 

Du point de vue statistique, ce tableau peut être vu comme une collection de 11 séries de valeurs -- ou 11 "distributions" : 10 séries de valeurs qualitatives-- le bénéficiaire de la subvention, son adresse postale, la nature du projet subventionné ... dont les valeurs sont discrètes, auxquelles s'ajoute une série de valeurs quantitatives (mesures), le montant des subventions, dont la valeur est continue.

 

121. Statistiques descriptives du montant des subventions

 

Comme toute mesure, le montant des subventions peut se caractériser par un total, un minimum et un maximum ("étendue"), une médiane, une moyenne arithmétique, un écart-type et des quartiles.La médiane et la moyenne arithmétique caractérisent le centre de la distribution d'une mesure. L'étendue ("min-max"), l'écart-type et les quartiles caractérisent la dispersion de la distribution d'une mesure.

 

La médiane s'établit à 3 000 €t, ce qui indique que les bénéficiaires qui ont perçu moins de 3 000 € sont aussi nombreux que ceux qui ont perçu plus de 3 000 €. Mais la moyenne arithmétique des subventions s'élève à 6 096 €, ce qui indique que les bénéficiaires qui ont perçu plus de 3000 € ont perçu, ensemble, beaucoup plus de la moitié du total des subventions. Autrement dit, la distribution du montant des subventions n'est pas symétrique.

 

Le coefficient de variation σ/m = 1.67 confirme la grande dispersion des valeurs de la série. Les quartiles confirment cette information et précisent l'asymétrie de la distribution.

Q1 s'établit à 1500 € et SQ1 à 3231949 €, ce qui indique que 25 % des bénéficiaires ont reçu moins de 1500 € et n'ont perçu ensemble que 4% du total des subventions allouées.

Q2 s'établit à 3000 € et SQ2 à 8514951 €, ce qui indique que 50% des bénéficiaires ont reçu moins de 3000 € et ont perçu ensemble seulement 11% du toal des subventions allouées.

Q3 s'établit à 7000 € et SQ3 à 53 488 954 €, ce qui signifie que 25% des bénéficiaires ont reçu plus de 7000 € et ont perçu ensemble 67% du total des subventions allouées (10).

 

Le cumul des subventions perçues par les bénéficiaires appartenant à l'interquartile (Q1-Q3) s'établit à 23 368 655 €, ce qui signifie que les bénéficiaires qui ont reçu entre 1500 et 7000 €.-- qui représentent 50% des bénéficiaires -- ont perçu ensemble 29% du total des subventions allouées.

 

122. Statistiques descriptives des variables discrètes.

 

Les séries de valeurs qualitatives (le bénéficiaire de la subvention, son adresse postale, la nature du projet subventionné, le parlementaire transmetteur, son groupe politique, des liens vers des données relatives aux parlementaires ....) se caractérisent essentiellement par leur mode (la valeur la plus fréquente de la série). Mais le mode présente assez peu d'intérêt dans notre cas.

 

En revanche, il est intéressant d'analyser les correspondances qui existent entre le montant des subventions et le groupe parlementaire auquel appartiennent les députés qui les ont octroyées (sources des subventions),  entre le montant des subventions et la nature du projet subventionné (objectif des subventions),  ainsi qu'entre le montant des subventions et la localisation des bénéficiaires (géographie des subventions). Ces trois analyses sont décrites dans les chapitres suivants.

 

 

1. Groupes politiques et subventions



Chaque député a en moyenne distribué 135 000 € de subventions, sans différence significative selon le groupe parlementaire auquel il appartient (UMP, UDI, SRC, EELV, RRDP, GDR).

En revanche, les subventions attribuées par les députés appartenant aux groupes SRC, RRDP et surtout GDR sont en moyenne beaucoup plus élevées que celles attribuées par les députés des groupes UMP, UDI et EELV (respectivement 7800 €, 8800 € et 14200 € contre 4000 €, 4800 € et 5500 €). Autrement dit, avec des ressources similaires, les députés des groupes UMP, UDI et EELV ont "aidé" un plus grand nombre de collectivités que les député des trois autres groupes, lesquels ont "concentré" leurs aides sur un plus petit nombre de cibles..

 

Enfin, les députés des groupes RRDP et GDR ont en moyenne sensiblement plus soutenu les investissements que le fonctionnement des collectivité (60% des subventions allouées ont été affectés à des investissements), tandis que les députés des autres groupes consacraient environ 55% de leurs subventions à des aides au fonctionnement des collectivités

 

 

2. Objectifs des subventions

 

Attribuées à des organisations ou à des collectivités locale, les subventions sont, à parts égales, des aides à l'investissement ou des subventions de fonctionnement.

 

La moitié de la réserve parlementaire (43 127 554 €, soit 53,8%) a été affectée à un seul programme : le programme 122-01 – intitulé « concours spécifiques et à administration » dont l'objectif est de « réduire les délais de parution des textes d’application relevant de la responsabilité de la DGCL ». La quasi totalité de cette somme correspond à des subventions d'investissement accordées à des collectivités locales pour financer des équipements (travaux de voirie, aménagements de bâtiments, achats de matériel et de mobilier ...) et ainsi maintenir/développer les activités des entreprises du secteur BTP.

 

L'autre moitié de la réserve parlementaire a été allouée à des organismes (plus rarement à des collectivités locales), sous forme de subventions de fonctionnement.

 

L'essentiel des subventions de fonctionnement se répartissent en cinq programmes qui mobilisent 25% de la réserve parlementaire :

  • le programme 219-01 (8.3% du total) – dont l'objectif est de « réduire les inégalités d’accès à la pratique sportive »

  • le programme 224-02 (7,5% du total) intitulé «Transmission des savoirs et démocratisation de la culture », dont l'objectif est de favoriser un accès équitable à la culture notamment grâce au développement de l’éducation artistique et culturelle

  • les programmes 163-2et 163-4 intitulé « Jeunesse et vie associative » (5% du total), dont les objectifs sont de soutenir le développement de la vie associative dans le champ de l'éducation populaire, et d'améliorer la qualité éducative dans les accueils collectifs de mineurs

  • le programme 177-11 - « Prévention de l’exclusion et insertion des personnes vulnérables » (2,2%), dont l'objectif est d'améliorer la qualité et l’efficience de l’offre de services pour les personnes les plus vulnérables

  • les programmes 157-1 et 157-4- « Handicap et dépendance » (2,1%), dont les objectifs sontd'accroître l’effectivité et la qualité des décisions prises au sein des MDPH et de lutter contre les situations de maltraitance des personnes vulnérables

 

Le dernier quart de la réserve parlementaire a été distribué au travers de plus de 70 programmes (cf tableau1 en Annexe).

 

 

 

3. Géographie des subventions

 

L'intérêt d'analyser les correspondances qui existent entre le montant des subventions et l'adresse des bénéficiaires, réside dans la possibilité d'analyser ainsi les correspondances qui existent entre le montant des subventions et les caractéristiques socio-économiques des territoires des bénéficiaires des subventions.

 

En effet, on peut compléter le tableau des déclarations des députés pardes descripteurs socio-économiques fournis par L'UNEDIC.

 

Le tableau de l'UNEDIC comprend 3 689 lignes-cantons et plus d'une centaine de colonnes qui décrivent : la population total, l'emploi total, l'emploi des activités de consommation ... dont le Tableau 3 en Annexe de ce document présente un extrait.

 

La complétion du tableau des déclarations des députés par les descripteurs socio-économiques fournis par l'UNEDIC a été réalisée en deux étapes. La première étape a consisté à regrouper les 13 689 lignes-déclarations du tableau des déclarations des députés en 3 689 lignes-cantons en fonction des indications fournies par l'INSEE sur les correspondances existant entre communes et cantons dans un tableau qui comprend 38 113 lignes-communes et deux descripteurs : le nom des communes et le nom des cantons. La deuxième étape a consisté accoller les colonnes de deux tableaux qui comprennent tous deux 3689 lignes-cantons trié par ordre croissant des noms des cantons : le nouveau tableau des déclarations des députés produit par l'étape précédente et le tableau de l'UNEDIC.

 

 

31. Statistiques descriptives de la géographie des subventions

 

L'analyse de la répartition géographique des subventions allouées par les députés en 2014 (11) indique une forte concentration géographique de la distribution des subventions.

 

La médiane s'établit à 13 000 €, ce qui indique que les cantons qui ont perçu moins de 13 000 € sont aussi nombreux que ceux qui ont perçu plus de 13 000 €. Mais la moyenne arithmétique des subventions perçues par les cantons s'élève à 23 801 €, ce qui indique que les bénéficiaires qui ont perçu plus de 13000 € ont perçu, ensemble, beaucoup plus de la moitié du total des subventions allouées. Autrement dit, la distribution géographique des subventions n'est pas symétrique.

 

L'écart-type s'établit à 106 954 €. Rapportée à la moyenne, cette valeur définie le coefficient de variation (CV)de la série: CV = 4.49, ce qui confirme la grande dispersion des valeurs perçues par chaque canton.

 

Les quartiles confirme cette information et précisent l'asymétrie de la distribution. Le premier quartile (Q1) s'établit à 6 000 € et le cumul SQ1 à 1 815 015 €, ce qui indique que 25 % des bénéficiaires ont reçu moins de 6 000 € et n'ont perçu ensemble que 3.2% du total des subventions allouées.

Le deuxième quartile (Q2) s'établit à 13 000 € et le cumul SQ2 à 7 210 993 €, ce qui indique que 50% des bénéficiaires ont reçu moins de 13 000 € et ont perçu ensemble seulement 12.8% du total des subventions allouées.

Le troisième quartile(Q3) s'établit à 25 895 € et le cumul SQ3 à 37 539 319€, ce qui signifie que 25% des bénéficiaires ont reçu plus de 25 895 € et ont perçu ensemble 67% du total des subventions allouées.

 

Le cumul des subventions perçues par les bénéficiaires appartenant à l'interquartile (Q1-Q3) s'établit à 23 368 655 €, ce qui signifie que les bénéficiaires qui ont reçu entre 6000 et 25 895 €.-- qui représentent 50% des bénéficiaires -- ont perçu ensemble 30% du total des subventions allouées.

 

Les pourcentages associés à ces quartiles sont très voisins des pourcentages associés aux quartiles de la distribution initiale (tableau des déclarations), ce qui indique que la distribution des subventions cantonales que nous avons construit (3), est statistiquement représentative de la distribution des déclarations de subventions individuelles.

 

32. Correspondances entre montant des subventions et économies des territoires

 

L'analyse des corrélations entre le montant des subventions et les caractéristiques socio-économiques des cantons qui ont reçu ces subventions (Tableau 2)montre que le montant des subventions de fonctionnement varie pratiquement comme le nombre d'habitants des cantons bénéficiaires, et plus spécifiquement comme le nombre d'emplois liés aux activités de consommation de biens et services et aux activités touristiques ou présentielles de ces cantons (un peu moins lorsqu'elles celles-ci sont insensibles aux aménités ou sans influence sur les paysages).

 

En revanche, le montant des subventions d'investissement se révèle statistiquement quasi-indépendant des caractéristiques socio-économiques des cantons. Il est notamment statistiquement indépendant de l'importance des activités typiquement rurales dans les cantons bénéficiaires (agriculture, foret, pêche, mines).

 

En outre, corrélations entre le montant des subventions d'investissement ou de fonctionnement et les activités industrielles sont faibles, qu'il s’agisse d'activités constituant la base économique du canton ou non.

 

Autrement dit, les députés ont attribué tout aussi fréquemment peu ou beaucoup de subventions aux cantons dont les activités basiques sont très développées et fortement exportatrices d'emplois, comme ils ont attribué aussi souvent peu ou beaucoup de subventions aux cantons dont les activités basiques ne suffisent pas à satisfaire les besoins des résidents, et qui, de ce fait, sont fortement dépendants des autres.

 

La région Auvergne fournit une illustration de la logique qui gouverne la politique de distribution des subventions. En moyenne, les cantons auvergnats sont deux fois moins peuplés et sont économiquement moins développés que le canton moyen national (cf Tableau 4 en Annexe). En 2014, la moitié des 115 cantons qui jouent le rôle de "pôle de services intermédiaires" en Auvergne (cf. Partie 2 de ce document) ont reçu une part de la réserve parlementaire. Comme ils sont deux fois moins peuplés que le canton moyen national, la subvention perçue est40% inférieure à celle perçue par le canton moyen national (13 930 €contre 23 800 €).

 

Notons toutefois que 72% des subventions sont ici des subventions d'investissement (contre 50% seulement au niveau national) et que les cantons bénéficiaires sont en moyenne moins peuplés et moins développés que le canton moyen auvergnat.

 

 

Conclusions

 

Cette analyse a montré que l'accès aux déclarations d'affectation de la réserve parlementaire en 2014 pourraient constituer une ressource essentielle pour dynamiser la vie démocratique (informer les citoyens et argumenter des discussions), voire améliorer l‘efficacité de l’État (meilleur pilotage des politiques publiques...).

 

Mais les plupart des déclarations sont inutilisables "en l'état" en raison d'adresses postales de bénéficiaires mal orthographiées ou incomplètement renseignées, ce qui tempère un peu leur potentiel d'information. Leur exploration a nécessité, au préalable, une lourde analyse lexicographique, exécutée par un programme informatique construit à cet effet. Ce premier traitement informatique a permis de "géo-localiser" 7 351 des 13 689 déclarations, qui représentent 70% des 80 089 558 € distribués en 2014.

 

En outre, l'analyse détaillée des déclarations a fait apparaître l'inadaptation de la codification utilisée pour spécifier l'objet des subventions dans la moitié des cas : l'usage très fréquent du code programme 122 -- qui apparaît comme un code fourre-tout -- affaiblit les conclusions qu'on peut tirer d'une analyse des codes des programmes subventionnés, "en l'état", et limite les perspectives d'amélioration de l‘efficacité de l’État (meilleur pilotage des politiques publiques...) attachées -- a priori -- à la mise en ligne de ces déclarations. L'exploration des objectifs des subventions codés "122" a donc nécessité une deuxième analyse lexicographique -- exécuté par un autre programme informatique spécifique, dont les résultats ont pu être analysés.

 

Cette analyse montre que le montant des subventions de fonctionnement varie comme le nombre d'habitants des cantons bénéficiaires, et plus spécifiquement comme le nombre d'emplois liés aux activités de consommation de biens et services et aux activités touristiques ou présentielles de ces cantons (un peu moins lorsqu'elles celles-ci sont insensibles aux aménités ou sans influence sur les paysages).

 

En revanche, le montant des subventions d'investissement se révèle statistiquement quasi-indépendant des caractéristiques socio-économiques des cantons. Il est notamment statistiquement indépendant de l'importance des activités typiquement rurales dans les cantons bénéficiaires (agriculture, foret, pêche, mines).

 

En outre, les corrélations entre le montant des subventions d'investissement ou de fonctionnement et les activités industrielles sont faibles, qu'il s'agisse d'activités constituant la base économique des cantons ou non. Autrement dit, les députés ont attribué tout aussi fréquemment peu ou beaucoup de subventions aux cantons dont les activités basiques sont très développées et fortement exportatrices d'emplois, comme ils ont attribué aussi souvent peu ou beaucoup de subventions aux cantons dont les activités basiques ne suffisent pas à satisfaire les besoins des résidents, et qui, de ce fait, sont fortement dépendants des autres

 

Annexe

 

Tableau 1. Réserve parlementaire et programmes politiques

 

 

Code Prog.

Libellé du programme

%du total

122

Concours spécifiques et administration

53.862

219

Sport..

8.363

224

Transmission des savoirs et démocratisation de la culture

7.579

163

Jeunesse et vie associative

4.991

177

Prévention de l’exclusion et insertion des personnes vulnérable

2.222

157

Handicap et dépendance.

2.143

129

Coordination du travail gouvernemental

1.655

204

Prévention, sécurité sanitaire et offre de soins .

1.569

304

Lutte contre la pauvreté : revenu de solidarité active et expérimentations sociales

1.427

106

Actions en faveur des familles vulnérables .

1.356

230

Vie de l’élève.

1.172

209

Solidarité à l’égard des pays en développement..

1.015

123

Conditions de vie outre mer

1.000

137

Égalité entre les femmes et les hommes .

0.999

102

Accès et retour à l’emploi

0.987

175

Patrimoines

0.946

113

Paysages, eau et biodiversité

0.918

185

Diplomatie culturelle et d’influence .

0.777

151

Français à l’étranger et affaires consulaires ..

0.774

134

Développement des entreprises et du tourisme

0.703

154

Économie et développement durable de l’agriculture et des territoires .

0.511

131

Création

0.419

139

Enseignement privé du premier et du second degrés

0.412

169

Reconnaissance et réparation en faveur du monde combattant ..

0.366

167

Liens entre la Nation et son armée.

0.346

165

Conseil d’État et autres juridictions administratives

0.312

147

Politique de la ville..

0.272

101

Accès au droit et à la justice ..

0.271

140

Enseignement scolaire public du premier degré ..

0.264

214

Soutien de la politique de l’éducation nationale

0.239

105

Action de la France en Europe et dans le monde

0.219

232

Vie politique, cultuelle et associative .

0.192

161

Sécurité civile (libellé modifié) .

0.184

206

Sécurité et qualité sanitaires de l’alimentation ..

0.174

313

Contribution à l’audiovisuel et à la diversité radiophonique

0.140

231

Vie étudiante.

0.110

174

Énergie, climat ...

0.109

334

Livre et industries culturelles.

0.108

107

Administration pénitentiaire

0.074

180

Presse .

0.072

310

Conduite et pilotage de la politique de la justice .

0.064

126

Conseil économique, social et environnemental ..

0.062

308

Protection des droits et libertés

0.062

205

Sécurité et affaires maritimes, pêche et aquaculture.

0.054

217

Conduite et pilotage des politiques de l’écologie, du développement et de la mobilité durables

0.048

119

Concours financiers aux communes et groupements de communes..

0.044

117

Charge de la dette et trésorerie de l’État (crédits évaluatifs) .

0.043

181

Prévention des risques

0.041

176

Police nationale

0.041

150

Formations supérieures et recherche universitaire.

0.035

109

Aide à l’accès au logement

0.026

207

Sécurité et éducation routières .

0.026

186

Recherche culturelle et culture scientifique

0.025

144

Environnement et prospective de la politique de défense

0.024

203

Infrastructures et services de transports .

0.018

143

Enseignement technique agricole

0.017

190

Recherche dans les domaines de l’énergie, du développement et de la mobilité durables

0.017

103

Accompagnement des mutations économiques et développement de l’emploi

0.017

141

Enseignement scolaire public du second degré

0.016

212

Soutien de la politique de la défense

0.012

182

Protection judiciaire de la jeunesse

0.012

112

Impulsion et coordination de la politique d’aménagement du territoire .

0.012

135

Urbanisme, territoires et amélioration de l’habitat

0.007

149

Forêt..

0.005

166

Justice judiciaire ..

0.005

303

Immigration et asile

0.002

155

Conception, gestion et évaluation des politiques de l’emploi et du travail

0.002

307

Administration territoriale.

0.001

215

Conduite et pilotage des politiques de l’agriculture.

0.001

104

Intégration et accès à la nationalité française

0.001

162

Interventions territoriales de l’État

0.001

142

Enseignement supérieur et recherche agricoles ..

0.001

124

Conduite et soutien des politiques sanitaires, sociales, sport,jeunesse et vie associative .

0.001

 

 

 

Tableau 2. Réserve parlementaire et caractéristiques socio-économiques cantonales

 

 

 

Corrélation avec

Corrélation avec

Caractéristiques des cantons

subv investis 2014

subv fonction 2014

Emploi total

0.25

0.93

Population totale

0.27

0.89

Salariés du primaire en 2005 (naf 60) (fichier: indicateurs_unedic)

0.10

0.41

Salariés du secondaire en 2005 (naf 60) (fichier: indicateurs_unedic)

0.25

0.82

Salariés du tertiaire en 2005 (naf 60) (fichier: indicateurs_unedic)

0.26

0.96

Salariés de l'industrie en 2005 (naf 60) (fichier: indicateurs_unedic)

0.24

0.81

Salariés du Tourisme en 2004 (fichier:unedic_2004_naf_60)

0.26

0.98

Total emplois non-salariés (fichier: rgp_99_emplois)

0.14

0.48

Total emplois non-salariés employeurs (fichier: rgp_99_emplois)

0.07

0.24

Total emplois non-salariés indépendants (fichier: rgp_99_emplois)

0.08

0.28

Emplois des activités de consommation sensibles aux aménités

0.26

0.94

Emplois des activités de consommation insensibles aux aménités

0.26

0.95

Emplois des activités mixtes

0.26

0.96

Emplois des activités tertiaires supérieures

0.25

0.91

Emplois des activités présentielles sensibles aux aménités

0.26

0.97

Emplois des activités présentielles insensibles aux aménités

0.22

0.80

Emplois des activités sans influence sur le paysage

0.23

0.77

Emplois des activités de l'agro-alimentaire

0.08

0.28

Emplois des activités d'extraction

0.10

0.33

Emplois de l'agriculture, la forêt et la pêche

0.10

0.40

Emplois de l'agriculture et l'agroalimentaire % emploi total

-0.11

-0.06

Emplois dans l'industrie des biens de consommation

0.06

0.12

Emplois dans l'industrie automobile

0.00

-0.01

Emplois dans l'industries des biens d'équipement

0.07

0.12

Emplois dans l’industrie des biens intermédiaires

0.08

0.08

Coefficient de localisation des activités basiques (LQ)

0.00

0.08

Multiplicateur de la base économique (BM)

0.06

-0.01

 

 

Tableau 3. Critères de caractérisation des cantons

 

 

C :Salariés du primaire en 2005 (naf 60) (fichier: indicateurs_unedic)

D: Salariés du secondaire en 2005 (naf 60) (fichier: indicateurs_unedic)

E: Salariés du tertaire en 2005 (naf 60) (fichier: indicateurs_unedic)

F: Salariés de l'industrie en 2005 (naf 60) (fichier: indicateurs_unedic)

G: Total des Salariés du Tourisme en 2004 (fichier: unedic_2004_communal_naf_60)

H: total emplois non-salariés (fichier: rgp_99_emplois)

I: total emplois non-salariés employeurs (fichier: rgp_99_emplois)

J:total emplois non-salariés indépendants (fichier: rgp_99_emplois)

K: Agriculture, sylviculture, pêche EA 2006

L:Industries agricoles et alimentaires EB 2006

M: Industrie des biens de consommation EC 2006

N: Industrie automobile ED 2006

O: Industries des biens d'équipement EF 2006

P: Industries des biens intermédiaires EF 2006

Q: Energie EG 2006

R: Construction EH

S: Commerce EJ

T: Transports EK

U: Activités financières EL

V: Activités immobilières EM

W:Services aux entreprises EN

X: Services aux particuliers EP

Y: Éducation, santé, action sociale

Z: EQ Administration ER

AA: Nombre exploitants total exclusifs, principals ou secondaires de tout âge en 2005

AB: Nombre exploitants total exclusifs, principals de tout âge en 2005

AC: Nombre exploitants secondaires de tout âges en 2005

AD: Nombre exploitants avec salariés en 2005

AE:Total emplois détenus par des salariés du public (fichier: rgp_90_emplois)

AF: Total emplois détenus par des salariés du public RP99

AG: Taux de croissance annuel entre 90 99 emploi publique

AH: Estimation total emplois détenus par des salariés du public en 2004

AI:Total emplois non-salariés aides familiaux (fichier: rgp_90_emplois)

AJ:total emplois non-salariés aides familiaux (fichier: rgp_99_emplois)

AK:Nombre d'établissements de 0 salariés(fichier: sirene_2005_etablissements_taille

AL:Catégorie 1: emplois agricoles, sylvicoles et pêche

AM: Catégorie 2: 1ere ss partie :emplois industriels extraction

AN: cat2:2ème sous partie : industrie agro-alimentaire et tabac

AO: cat2:3ème sous catégorie :industrie dont l'activité ne modifie pas le paysage

AP: Catégorie 3 : Emplois des activités présentielles non liées aux aménités

AQ: Catégorie 4 : Emploi des activités présentielles liées aux aménités

AR :Catégorie 5 : Emplois des Activités Tertiaires Supérieures

AS:Catégorie 6 : Emplois de la base de consommation peu sensibles aux aménités

AT: Catégorie 7 : Emplois de la base de consommation sensible aux aménités

AU: Catégorie 8 : les activités mixtes

AV:Nombre d'établissements de 0 salariés (fichier: sirene_2005_etablissements)

AW:Population sdc 1999 (fichier: rgp_99_population)

AX: total emplois salariés (fichier: rgp_99_emplois)

AY: total cat 1 ..8

AZ: % area employment in agriculture AB+EA/emploi total

BB: (ei/e) = proportion de l'emploi local dans les activités de cat 1 /emploi total

BC:(ei/e) = proportion de l'emploi local dans les activités de cat 7 /emploi total

BD: LQi = (ei/e)/(Ei/E), ei = area employment in industry cat 4

BE: LQi = (ei/e)/(Ei/E), ei = area employment in industry cat 7

BF: Exi=ei – (Ei/E) * e ;export employment in industry i cat 4

BG: Exi=ei – (Ei/E) * e ;export employment in industry i cat 7

BH: LQ = Et/(Et-EBt)

BI:BM = Et/EBtEBt is production for export outside the region

BJ: Ebt is base production for export outside the region

BK:Et is non basic production of goods&services for consumption inside

BL:Emploi Total

BM: Exi=(1-1/LQi)*ei if LQi>1 ;export employment in industry i cat 4

BN: Exi=(1-1/LQi)*ei if LQi>1 ;export employment in industry i cat 7

BO: LQi = (ei/e)/(Ei/E) cat 1

BP: Exi=ei – (Ei/E) * e ;export employment in industry i cat 1

BQ: LQi = (ei/e)/(Ei/E) cat 21

BR: Exi=ei – (Ei/E) * e ;export employment in industry i cat 21

BS: LQi = (ei/e)/(Ei/E), cat 22

BT: Exi=ei – (Ei/E) * e ;export employment in industry i cat 22

BU: LQi = (ei/e)/(Ei/E) cat 23

BV: Exi=ei – (Ei/E) * e ;export employment in industry i cat 23

BW: LQi = (ei/e)/(Ei/E) cat 3

BX: Exi=ei – (Ei/E) * e ;export employment in industry i cat 3

BY: LQi = (ei/e)/(Ei/E) cat 5

BZ: Exi=ei – (Ei/E) * e ;export employment in industry i cat 5

CA: LQi = (ei/e)/(Ei/E) cat 6

CB: Exi=ei – (Ei/E) * e ;export employment in industry i cat 6

CC: LQi = (ei/e)/(Ei/E) cat 8"

CD: Exi=ei – (Ei/E) * e ;export employment in industry i cat 8

 

Avec:

1) LQ = ei /e / Ei / E

ei = Local employment in industry I ; e = Total local employment

Ei = Reference area employment in industry I ; E= Total reference area employment

2)Si Ex < 0 :déficit de biens et services ; si Ex > 0 exportation de biens et services

 

 

 

Tableau 4. Caractéristiques moyennes des cantons auvergnats

 

 

Critères

Niveau d'aggrégation des cantons

 

National

Auvergne

Bénéficiaires

Population sdc 1999 (fichierrgp_99)

15871

8390

6226

total emplois salariés (fichier: rgp_99)

4645

2664

1344

lq

1.90

1.80

2.56

bm

2.46

1.56

1.97

Industries agricoles et alimentaires EB 2006

117.88

57.33

72.23

Industrie des biens de consommation EC 2006

95.93

46.21

48.62

Industrie automobile ED 2006

53.40

13.10

2.73

Industries des biens d'équipement EF 2006

151.71

41.72

24.47

Industries des biens intermédiaires EF 2006

296.62

235.32

202.15

Energie EG 2006

13.45

1.64

1.00

Construction EH

296.74

147.27

108.20

Commerce EJ

516.14

217.49

133.73

Transports EK

162.35

73.42

43.27

Activités financières EL

48.72

14.55

7.88

Activités immobilières EM

35.58

11.08

7.57

Services aux entreprises EN

404.14

110.40

54.23

Services aux particuliers EP

199.63

79.49

65.20

Éducation, santé, action sociale EQ

248.59

133.35

111.80

Administration ER

40.38

16.95

10.52

 

 

 

 

Salariés du primaire en 2005 (naf 60) (fichier: indicateurs_unedic)

12.13

0.24

0.23

Salariés du secondaire en 2005 (naf 60) (fichier: indicateurs_unedic)

1258.85

724.52

460.52

Salariés du tertaire en 2005 (naf 60) (fichier: indicateurs_unedic)

2856.10

1120.79

403.27

Salariés de l'industrie en 2005 (naf 60) (fichier: indicateurs_unedic)

901.08

540.48

354.68

Total des Salariés du Tourisme en 2004 (fichier: unedic)

211.04

77.93

43.52

total emplois non-salariés (fichier: rgp_99_emplois)

775.14

543.08

512.60

total emplois non-salariés employeurs (fichier: rgp_99_emplois)

328.54

183.87

139.12

total emplois non-salariés indépendants (fichier: rgp_99_emplois)

373.61

293.80

303.00

 

 

 

 

Altitude

 

6.92

7.17

Biodiversity

 

3.20

3.10

Acces time

 

8.36

8.07

Pop. Density

 

4.99

4.70

yougness

 

5.63

5.77

Unemplyement

 

3.60

3.90

Scond houses

 

5.53

5.67

Market beds

 

2.85

3.13

Distance rating

 

6.10

6.17

POPCH2

 

6.12

6.30

NPOBAL

 

5.17

5.13

YINDCH

 

5.90

5.87

UEMPCH

 

4.04

4.05

 

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